• Carte double Jeune africaine avec son bébé

    Taille (cm) : 10 x 15

    Livrée avec une enveloppe

    Africaine avec son bébé

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    Enivrez vous avec de jolis mots

    Le retour du printemps

    Sur la mousse légère
    Et parmi les fougères,
    Voici le Dieu Printemps
    Promenant en flânant
    Son reflet dans l'eau claire
    D'un bassin de lumière.

    A travers les allées
    De rose et blanc parées,
    Il admire un instant
    Les clochettes d'argent
    De trois brins de muguet
    Scintillants de rosée
    Et salue au passage
    Les violettes bien sages
    Et les iris bleus
    Se dressant vers les cieux.

    Quand ces mille merveilles
    Dévoilent au soleil
    L'éclat de leur beauté
    En robes parfumées,
    Dans les buissons en fête
    Les oiseaux à tue-tête
    Chantent leur mélodie
    Au retour à la vie
    Et le jardin bonheur
    Offre toutes ses fleurs
    Dans une révérence
    Au Printemps qui s'avance.



    Marie-Josée  HUBERT

     


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  • Carte double Les Anémones

    Taille (cm) : 10 x 15

    Livrée avec une enveloppe

    Carte postale les anémones

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    Vivons la poésie

    Charmant délire d'hiver

    Les mimosas déjà
    Nous offrent à tour de bras
    Leurs plumets de velours
    Dans la pâleur du jour.

    Juste en bas de chez moi,
    L'allée des mimosas
    Est toute refleurie...
    Mais oui ! je vous le dis !

    Des jardins tout en fleurs,
    Serait-ce un gageure
    En cet hiver glacé,
    Allez- vous répliquer.

    Et pourtant c'est la fête
    Dans cette allée coquette,
    Au mois de février
    De jaune ébouriffé.

    En branches délicates
    Où les oiseaux folâtrent
    Les mimosas fleuris
    S'offrent en bouquets exquis.

    Avant goût du Printemps,
    Pour un amour ardent,
    Ils s'offrent en jolis brins
    Pour la Saint Valentin.

    Si vous passez un jour,
    Venez y faire un tour,
    L'allée des mimosas
    Vous l'aimerez, je crois.



    Marie-Josée  HUBERT


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  • Carte double Les Capucines

    Taille (cm) : 10 x 15

    Livrée avec une enveloppe

    Carte postale les capucines

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    La poésie fait rêver

    Aveu d'une femme

    Savez-vous pourquoi, madame,
    Je refusais de vous voir ?
    J'aime ! Et je sens qu'une femme
    Des femmes craint le pouvoir.
    Le vôtre est tout dans vos charmes,
    Qu'il faut, par force, adorer.
    L'inquiétude a des larmes :
    Je ne voulais pas pleurer.

    Quelque part que je me trouve,
    Mon seul ami va venir ;
    Je vis de ce qu'il éprouve,
    J'en fais tout mon avenir.
    Se souvient-on d'humbles flammes
    Quand on voit vos yeux brûler ?
    Ils font trembler bien des âmes :
    Je ne voulais pas trembler.

    Dans cette foule asservie,
    Dont vous respirez l'encens,
    Où j'aurais senti ma vie
    S'en aller à vos accents,
    Celui qui me rend peureuse,
    Moins tendre, sans repentir,
    M'eût dit : " N'es-tu plus heureuse ? "
    Je ne voulais pas mentir.

    Dans l'éclat de vos conquêtes
    Si votre coeur s'est donné,
    Triste et fier au sein des fêtes,
    N'a-t-il jamais frissonné ?
    La plus tendre, ou la plus belle,
    Aiment-elles sans souffrir ?
    On meurt pour un infidèle :
    Je ne voulais pas mourir.

    Marceline  DESBORDES-VALMORE (1786-1859)


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  • Carte double Scène hivernale

    Taille (cm) : 10 x 15

    Livrée avec une enveloppe

    Carte postale : Scène hivernale

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    La poésie fait rêver

    Rien n'est beau que le vrai


    ... Rien n'est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;
    Il doit régner partout, et même dans la fable :
    De toute fiction l'adroite fausseté
    Ne tend qu'à faire aux yeux briller la vérité.

    Sais-tu pourquoi mes vers sont lus dans les provinces,
    Sont recherchés du peuple, et reçus chez les princes ?
    Ce n'est pas que leurs sons, agréables, nombreux,
    Soient toujours à l'oreille également heureux ;
    Qu'en plus d'un lieu le sens n'y gêne la mesure,
    Et qu'un mot quelquefois n'y brave la césure :
    Mais c'est qu'en eux le vrai, du mensonge vainqueur,
    Partout se montre aux yeux et va saisir le cœur ;
    Que le bien et le mal y sont prisés au juste ;
    Que jamais un faquin n'y tint un rang auguste ;
    Et que mon cœur, toujours conduisant mon esprit,
    Ne dit rien aux lecteurs qu'à soi-même il n'ait dit.
    Ma pensée au grand jour partout s'offre et s'expose,
    Et mon vers, bien ou mal, dit toujours quelque chose...

    Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.

    Nicolas BOILEAU (1636-1711)


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  • Carte double Joli bouquet

    Taille (cm) : 10 x 15

    Livrée avec une enveloppe

    Carte postale : Scène hivernale

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    La poésie fait rêver

    Nuit de neige

    La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.

    Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
    Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
    Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.

    Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
    L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;
    Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
    Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

    La lune est large et pâle et semble se hâter.
    On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
    De son morne regard elle parcourt la terre,
    Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.

    Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
    Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;
    Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,
    Aux étranges reflets de la clarté blafarde.

    Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
    Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
    Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
    Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.

    Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
    Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
    De leur œil inquiet ils regardent la neige,
    Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.

    Guy de MAUPASSANT (1850-1893)


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