• Tasse en céramique blanche réalisée à partir d'une de mes aquarelles

    Taille : 9,5 x 8

    Pour droitier

    Résiste au lave-vaisselle et au micro-ondes

    Mug : Chat

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    Poésie pour rêver 

    A la lune

    La terre souriait au ciel bleu. L'herbe verte
    Quand tu luis au-dessus de la forêt mouvante,
    On dirait que des feux s'allument tout au fond.
    Tu donnes un baiser à l'océan profond,
    Et l'océan frémit comme une âme vivante.

    Es-tu notre compagne ? Es-tu notre servante ?
    Ton éclat nous ravit, ton pouvoir nous confond.
    Sous ton voile brillant comme l'or qui se fond,
    N'es-tu qu'un astre mort où règne l'épouvante ?

    Donne au toit sans lumière un rayon de pitié,
    Au rêve du poète, une aile audacieuse,
    Et sur les nids d'amour plane silencieuse.

    Tu n'offres à nos yeux souvent qu'une moitié...
    De même faisons-nous, blonde lune que j'aime ;
    Cachons-nous des défauts par ce vieux stratagème.

    Léon-Pamphile LE MAY (1837-1918)


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  • Tasse en céramique blanche réalisée à partir d'une de mes aquarelles

    Taille : 9,5 x 8

    Pour droitier

    Résiste au lave-vaisselle et au micro-ondes

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    Poésie par Guy de Valmont alias MAUPASSANT :

    Promenade à seize ans

    La terre souriait au ciel bleu. L'herbe verte
    De gouttes de rosée était encor couverte.
    Tout chantait par le monde ainsi que dans mon cœur.
    Caché dans un buisson, quelque merle moqueur
    Sifflait. Me raillait-il ? Moi, je n'y songeais guère.
    Nos parents querellaient, car ils étaient en guerre
    Du matin jusqu'au soir, je ne sais plus pourquoi.
    Elle cueillait des fleurs, et marchait près de moi.
    Je gravis une pente et m'assis sur la mousse
    A ses pieds. Devant nous une colline rousse
    Fuyait sous le soleil jusques à l'horizon.
    Elle dit : "Voyez donc ce mont, et ce gazon
    Jauni, cette ravine au voyageur rebelle !"
    Pour moi je ne vis rien, sinon qu'elle était belle.
    Alors elle chanta. Combien j'aimais sa voix !
    Il fallut revenir et traverser le bois.
    Un jeune orme tombé barrait toute la route ;
    J'accourus ; je le tins en l'air comme une voûte
    Et, le front couronné du dôme verdoyant,
    La belle enfant passa sous l'arbre en souriant.
    Émus de nous sentir côte à côte, et timides,
    Nous regardions nos pieds et les herbes humides.
    Les champs autour de nous étaient silencieux.
    Parfois, sans me parler, elle levait les yeux ;
    Alors il me semblait (je me trompe peut-être)
    Que dans nos jeunes cœurs nos regards faisaient naître
    Beaucoup d'autres pensers, et qu'ils causaient tout bas
    Bien mieux que nous, disant ce que nous n'osions pas.

    Guy de MAUPASSANT (1850-1893)


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  • Voici la première robe que j'ai tricotée

    Voici ma première robe au point de riz.

    Je l'ai tricotée en 4 ans, la gamine a 2 ans et demi, et la robe est juste.

     


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  • Carte double poupée kokeshi et papillon

    Taille : 10 x 15

    Livrée avec une enveloppe

    Carte postale : Poupée kokeshi bleue et papillon

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    Laissons-nous porter par la musique des mots ...

    Hommage à la poésie joyeuse

    Pour compenser le gris des choses de la vie,
    Elle est là qui musarde, rayonnante et ravie,
    Voyageant dans le temps sur un nuage bleu,
    Offrant de-ci, de-là, ses rêves merveilleux.

    Elle s'applique à verser, comme à la dérobée,
    Sur les jardins tranquilles, des perles de rosée
    Et la brume qui passe, en touches éphémères,
    Ne peut changer vraiment l'éclat de sa lumière.

    Sur la mousse légère, d'un petit air fripon,
    Quand revient la saison de tant de violons,
    Se grisant de musique elle égraine sans fin,
    Ses notes romantiques tout au long des chemins...

    Puis, traînant dans ses pas ses voiles d'organdi,
    La poésie se glisse sur les toits endormis
    Et d'un geste gracieux, d'un geste machinal,
    Elle sème à la volée des paillettes d'étoiles.

    Certains vont la chercher au fin fond de la mer
    Ou dans des lieux cachés, tout au bout de la terre,
    Mais elle est là, poutant, et si prés quelquefois,
    Dans un sourire d'enfant, sur un brin de lilas.

    Comme un rayon doré, elle est venue ce soir
    Et j'ai vu son reflet au fond de mon miroir...
    Et voici que soudain, sous ma plume d'argent,
    Se noue entre elle et moi un dialogue charmant.

    La poésie me parle en termes si jolis,
    Elle déroule pour moi ses guirlandes fleuries...
    Elle s'accroche à mes phrases et sans plus de façon,
    La poésie me parle et moi je lui réponds.

    Marie-Josée HUBERT


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  • Voici mon deuxième tricot

    Il a plus de défaut car en fait, j'ai commencé par celui-là.
    J'ai changé les couleurs et les rayures sont plus visibles que sur le modèle.
    Maintenant, il faudra attendre, car j'ai deux robes en cours.
    Heureusement que j'ai mon amie qui m'aide. C'est elle qui a cousu la fermeture éclair.


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