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Par exotique7 le 5 Janvier 2015 à 16:35
Carte double de bonne année
Taille : 10 x 15
Livrée avec une enveloppe
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La poésie pour une très bonne année
Bonne année
Voici la nouvelle année
Souriante, enrubannée,
Qui pour notre destinée,
Par le ciel nous est donnée :
C' est à minuit qu' elle est née.
Les ans naissent à minuit
L'un arrive, l'autre fuit.
Nouvel an ! Joie et bonheur !Pourquoi ne suis-je sonneur
De cloches, carillonneur,
Pour mieux dire à tout le monde
À ceux qui voguent sur l'onde
Ou qui rient dans leurs maisons,
Tous les vœux que nous faisons
Pour eux, pour toute la Terre
Pour mes amis les enfants
Pour les chasseurs de panthères
Et les dompteurs d'éléphants.Tristan Derème (1889-1941)
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Par exotique7 le 20 Décembre 2014 à 18:18
Carte double de bonne année
Taille : 10 x 15
Livrée avec une enveloppe
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La poésie qui nous fait voyager
Les champs enfarinés de neige éparpillée
Les champs enfarinés de neige éparpillée
Sont tapissés de blanc, et les arbres couverts
De gros monceaux neigeux tremblent presque à l'envers,
Borée galope en l'air comme à bride avalée.
On marche maintenant sur la Seine gelée,
Et sans crainte de rien on la passe au travers,
Le vent rabat les huis d'un branlement divers,
Au centre de Pluton la chaleur s'est coulée.
Tout est pour le présent hérissé de glaçons,
On n'oserait sortir maintenant des maisons,
Tant ce janvier-ci fait craindre sa froidure,
Si n'éteint-elle point mon brasier amoureux,
Ni mon feu ne fond point son glaçon froidureux,
Ainsi pour vous, Madame, et chaud et froid j'endure.
Jean Godard (1564-1630)
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Par exotique7 le 14 Octobre 2014 à 15:56
Carte double réalisée à partir d'une de mes aquarelles
Taille : 10 x 15
Livrée avec une enveloppe
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Des mots pour s'évader
Ma chaumière
Ma chaumière aurait, l'été, la feuillée des bois pour
parasol, et l'automne, pour jardin, au bord de la fenêtre,
quelque mousse qui enchâsse les perles de la pluie, et
quelque giroflée qui fleure l'amande.
Mais l'hiver, - quel plaisir, quand le matin aurait secoué
ses bouquets de givre sur mes vitres gelées, d'apercevoir
bien loin, à la lisière de la forêt, un voyageur qui va
toujours s'amoindrissant, lui et sa monture, dans la neige
et la brume !
Quel plaisir, le soir, de feuilleter, sous le manteau de
la cheminée flambante et parfumée d'une bourrée de genièvre,
les preux et les moines des chroniques, si merveil-
leusement portraits qu'ils semblent, les uns jouter, les
autres prier encore !
Et quel plaisir, la nuit, à l'heure douteuse et pâle, qui
précède le point du jour, d'entendre mon coq s'égosiller
dans le gelinier et le coq d'une ferme lui répondre faible-
ment, sentinelle juchée aux avant-postes du village endormi.,
Ah ! si le roi nous lisait dans son Louvre, - ô ma muse
inabritée contre les orages de la vie ! - le seigneur
suzerain de tant de fiefs qu'il ignore le nombre de ses
châteaux ne nous marchanderait pas une chaumine !
De la maison, abri douillé,
Où dans tes bras je veux rêver.Aloysius Bertrand (1807-1841)
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Par exotique7 le 18 Septembre 2014 à 10:09
Carte double réalisée à partir d'une de mes aquarelles
Taille : 10 x 15
Livrée avec une enveloppe
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Des mots qui nous enchantent
La chanson de la pluie
Mélancolie sous le ciel gris
Marie-Josée HUBERT
Eclatant en larmes de pluie...
Les hirondelles sont reparties...
La brume étend sa cape blanche
Sur les collines avoisinantes.
Chansonnette si douce à l'écoute,
Le temps s'égoutte en fines gouttes
Sur la treille garnie de fruits
Et sur le jardin endormi.
Mélodie un peu rouillée
Du vieux portail délavé
S'agitant au bout de l'allée
Où l'eau s'écoule en ruisselets.
Fantaisie du grand vent glacé
Chahutant dans le peuplier
Secouant ses branches mouillées...
Volent ses feuilles éparpillées.
Rhapsodie tout en clapotis
Avec son blues en mauve et gris
Dont s'est repeinte la tonnelle
Qui ruisselle ses fines dentelles.
Symphonie inachevée,
Le ciel se déverse en averse
Sur le toit de tuiles inclinées
Et sur les fenêtres fermées
De la maison, abri douillé,
Où dans tes bras je veux rêver.
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Par exotique7 le 14 Septembre 2014 à 11:11
Carte double réalisée à partir d'une de mes aquarelles
Taille : 10 x 15
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Des mots pour rêver :
Hommage du courrier du coeur en encre noire ou de couleur
Marie-Josée HUBERT
Il est tant de bien belles phrases
Posées sur les pages du coeur,
Et des tas de mots qui voyagent
Semés aux quatre coins d'ailleurs.
Il est encore et c'est tant mieux
Tous ces messages manuscrits
Glissant sous la voûte des cieux
Dernières guirlandes toutes fleuries.
Sous enveloppes qui se promènent
Aux rives bleues des amoureux,
Les beaux serments et les " je t'aime "
S'emmêlent en un fouillis joyeux.
C'est le courrier de la tendresse
Offert en noir ou en couleurs
Nappé de baisers qu'on adresse
Dans un parfum de vrai bonheur.
Existent bien sûr d'autres manières
Pour déclarer ses sentiments,
Mais c'est la plume que je préfère
Amie fidèle de si longtemps.
au printemps de l'autre année,
Au mois des fleurs, après les froids,
Par quelque belle matinée,
Nous irons encore sous bois.
Nous y verrons les mêmes choses,
Le même glorieux réveil,
Et les mêmes métamorphoses
De tout ce qui vit au soleil.
Nous y verrons les grands squelettes
Des arbres gris, ressusciter,
Et les yeux clos des violettes
À la lumière palpiter.
Sous le clair feuillage vert tendre,
Les tourterelles des buissons,
Ce jour-là, nous feront entendre
Leurs lentes et molles chansons.
Ensemble nous irons encore
Cueillir dans les prés, au matin,
De ces bouquets couleur d'aurore
Qui fleurent la rose et le thym.
Nous y boirons l'odeur subtile,
Les capiteux arômes blonds
Que, dans l'air tiède et pur, distille
La flore chaude des vallons.
Radieux, secouant le givre
Et les frimas de l'an dernier,
Nos chers espoirs pourront revivre
Au bon vieux soleil printanier.
En attendant que tout renaisse,
Que tout aime et revive un jour,
Laisse nos rêves, ô jeunesse,
S'envoler vers tes bois d'amour !
Chère idylle, tes primevères
Éclosent en toute saison ;
Elles narguent les froids sévères
Et percent la neige à foison.
Éternel renouveau, tes sèves
Montent même aux coeurs refroidis,
Et tes capiteuses fleurs brèves
Nous grisent comme au temps jadis.
Oh ! oui, nous cueillerons encore,
Aussi frais qu'à l'autre matin,
Ces beaux bouquets couleur d'aurore
Qui fleurent la rose et le thym.
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