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Par exotique7 le 28 Juin 2017 à 17:32
Carte double Asiatique au bord de l'eau
Taille (cm) : 10 x 15
Livrée avec une enveloppe
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L'amitié réduit de moitié les peines
En grand secret au fond de soi,
Il est des pleurs qu'on ne dit pas...
Il est des chagrins personnels
Qui resteront plaies éternelles...
Il est des peines aux ailes d'anges
Peignant nos rêves d'ombres étranges ...
Comment pourrait-on oublier
Ces peines en tristes chapelets.
On ne peut arracher les chaînes
Qui nous entravent et nous entraînent,
Les larmes sont présentes aussi
Dans les méandres de la vie.
Peines de coeur, me direz-vous :
C'est pas facile, non...Pas du tout !
Peines d'enfants trop mal aimés,
Alors, vraiment, c'est le bouquet !
De toutes ces peines en balade,
Faudrait faire une marmelade,
Faudrait faire un si grand brasier
Pour qu'elles s'en aillent en fumée.
On ne peut arracher les chaînes
Qui nous entravent et nous entraînent,
Les larmes sont présentes aussi
Dans les méandres de la vie.
Tout au long de ce souffle immense,
Il est des haines et des violences
Il est des départs, des absences...
C'est désolant quant on y pense.
Toutes ces peines qu'on n'oublie pas,
On les camoufle au fond de soi
Et on repart à ses affaires,
Suffit de sourire, de se taire.
.
Il est des choses qu'on ne dit pas...
Que l'on cache au trèfond de soi,
Il est des chagrins personnels
Qui resteront plaies éternelles;
Il est des peines en blancs linceuls,
Des crève-coeur et des écueils...
Tous ces orages frémissants,
Autant en emporte le vent !
On ne peut arracher les chaînes
Qui nous entravent et nous entraînent,
Les larmes aussi sont de partie
Dans les méandres de la vie.
Ces tristes clowns si mal aimés,
Ceux par la vie trop malmenés,
Et la horde des oubliés
Aux marges de la société...
Avec ces peines en balade
Laissant les coeurs en marmelade,
Faudrait faire un si grand brasier
Pour qu'elles s'en aillent en fumée.
On ne peut arracher les chaînes
Qui nous entravent et nous entraînent,
Les larmes aussi sont de partie
Dans les méandres de la vie.
Tout au long de ce souffle immense,
Il est des haines et des violences;
Il est des départs, des absences
C'est désolant quand on y pense.
Ces peines que l'on ne dit pas,
On les camoufle au fond de soi
Seul un ami pourrait entendre,
Sans vouloir chercher à comprendre...
Car il est bien sûr d'autres liens,
Des liens sacrés qu'on aime bien :
Les noeuds secrets d'une amitié,
Toute d'estime et de bienfaits...
Alors on range ses galères,
Suffit de sourire, d'avoir l'air...Marie-Josée HUBERT
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Par exotique7 le 21 Avril 2017 à 19:20
Carte double Arbre
Taille (cm) : 10 x 15
Livrée avec une enveloppe
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Notre Terre
Terre, dont les âpres rivages
Et les promontoires géants
Refoulent les vagues sauvages
Que soulèvent deux océans ;
Terre qui, chaque avril, émerges,
Toute radieuse, à travers
La cendre de tes forêts vierges
Et la neige de tes hivers ;
Terre richement variée
De verdure et de floraisons,
Que le Seigneur a mariée
Au Soleil des quatre saisons ;
Reine des terres boréales,
Qui, sans mesure, donnes l'or,
L'or et l'argent des céréales,
Sans épuiser son grand trésor ;
Terre qui, d'un prime amour veuve,
N'a cessé de donner le sein
Au peuple, qui de toute épreuve,
Échappa toujours, sauf et sain ;
Terre de la persévérance,
Terre de la fidélité,
Vivace comme l'espérance,
Sereine comme un ciel d'été ;
Terre dont la race évolue
En nombre, en verdeur, en beauté,
Notre Terre, je te salue,
Avec amour, avec fierté !Nérée BEAUCHEMIN (1850-1931)
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Par exotique7 le 3 Mars 2017 à 18:51
Carte double Végétation exotique
Taille (cm) : 10 x 15
Livrée avec une enveloppe
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Chandelles , bougies : chaleur de vie
Lorsque chancelleront les flammes
Des bougies jalonnant ma vie,
Et que se ternira le charme
De ma rose de poésie,
J'ouvrirai mon plus grand tiroir,
Pour y ranger plumes et cahiers,
Et recouvrirai mon miroir
Du sombre voile de mes pensées.
Puis, j'irai disperser, là-bas,
Mes souvenirs au gré des flots,
Et la mer chantera pour moi
Son requiem en tristes échos.
Mais pour l'instant permettez-moi
D'aller encore chercher ma plume,
Chez l'ami qui m'attend là-bas
Dans son royaume au clair de lune.
A la lueur de ces chandelles,
Brillant pour moi en ses doux yeux,
Je veux cueillir en ribambelle,
Des mots velours, des rêves bleus.
Sous l'arche d'or de la tendresse,
Nous ferons un festin joyeux,
Et la lune, tendre enchanteresse,
Nous éclairera de son mieux.
Avant que ne cesse la flamme
Eclairant mon chemin de vie,
Je veux encore bercer mon âme
De tendresse et de poésie.
Laissez moi ces petits bonheurs,
Instants velours, plumes et cahiers,
Et moi, en noir et en couleurs,
Je vous offre mon amitié.
Marie-Josée HUBERT
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Par exotique7 le 2 Février 2017 à 18:19
Carte double Bateaux
Taille (cm) : 10 x 15
Livrée avec une enveloppe
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Au pays bleu de mon enfanceAu pays bleu de mon enfance,
La mer en voiles de satin,
Jusqu'aux pieds des terrasses blanches
Resplendissait dés le matin.
Le grand soleil, astre magique,
Clignait des yeux d'un air malin
Er sur les plages magnifiques
Nous réchauffait au sable fin.
Puis, vers d'autres lieux enchanteurs,
Une ruelle qui grimpait,
Nous emmenait sourire au coeur,
Sur des collines ombragées.
Et tout là-haut, prés du vieux fort,
Un grand jardin des plus charmants,
Surplombant la ville et le port,
Apparaissait soudainement.
Ses vieilles grilles étaient couvertes
De branches de bougainvilliers
Déroulant leurs guirlandes vertes,
Garnies de fleurs étoilées.
Eclaboussées de gouttes d'or,
En mosaïques de couleurs,
Les fontaines y chantaient alors
La douce chanson du bonheur.
Et sous les tonnelles embaumées
De roses rouges en abondance,
Le temps bien trop vite est passé,
Adieu pays de mon enfance...Marie-Josée HUBERT
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Par exotique7 le 30 Novembre 2016 à 17:09
Carte double Scène hivernale
Taille (cm) : 10 x 15
Livrée avec une enveloppe
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Couleur blanche de l'hiver
Le printemps, l'été et l'hiver
Vallée au nord, onduleuse prairie,
Déserts charmants, mon coeur, formé pour vous,
Toujours vous cherche en sa mélancolie.
A ton aspect, solitude chérie,
Je ne sais quoi de profond et de doux
Vient s'emparer de mon âme attendrie.
Si l'on savait le calme qu'un ruisseau
En tous mes sens porte avec son murmure,
Ce calme heureux que j'ai, sur la verdure,
Goûté cent fois seul au pied d'un coteau,
Les froids amants du froid séjour des villes
Rechercheraient ces voluptés faciles.
Si le printemps les champs vient émailler,
Dans un coin frais de ce vallon paisible,
Je lis assis sous le rameux noyer,
Au rude tronc, au feuillage flexible.
Du rossignol le suave soupir
Enchaîne alors mon oreille captive,
Et dans un songe au-dessus du plaisir
Laisse flotter mon âme fugitive.
Au fond d'un bois quand l'été va durant,
Est-il une onde aimable et sinueuse
Qui, dans son cours, lente et voluptueuse,
A chaque fleur s'arrête en soupirant ?
Cent fois au bord de cette onde infidèle
J'irai dormir sous le coudre odorant,
Et disputer de paresse avec elle.
Sous le saule nourri de ta fraîcheur amie,
Fleuve témoin de mes soupirs,
Dans ces prés émaillés, au doux bruit des zéphyrs,
Ton passage offre ici l'image de la vie.
En des vallons déserts, au sortir de ces fleurs,
Tu conduis tes ondes errantes :
Ainsi nos heures inconstantes
Passent des plaisirs aux douleurs.
Mais si voluptueux, du moins dans notre course,
Du printemps nous allons jouir,
Nos jours plus doucement s'éloignent de leur source,
Emportant avec eux un tendre souvenir :
Ainsi tu vas moins triste au rocher solitaire,
Vers ces bois où tu fais toujours,
Si de ces prés ton heureux cours
Entraîne quelque fleur légère.
De mon esprit ainsi l'enchantement
Naît et s'accroît pendant tout un feuillage.
L'aquilon vient, et l'on voit tristement
L'arbre isolé sur le coteau sauvage
Se balancer au milieu de l'orage.
De blancs oiseaux en troupes partagés
Quittent les bords de l'Océan antique :
Tous en silence à la file rangés
Fendent l'azur d'un ciel mélancolique.
J'erre aux forêts où pendent les frimas :
Interrompu par le bruit de la feuille
Que lentement je traîne sous mes pas,
Dans ses pensées mon esprit se recueille.
Qui le croirait ? plaisirs solacieux,
Je vous retrouve en ce grand deuil des cieux :
L'habit de veuve embellit la nature.
Il est un charme à des bois sans parure :
Ces prés riants entourés d'aunes verts,
Où l'onde molle énerve la pensée,
Où sur les fleurs l'âme rêve bercée
Aux doux accords du feuillage et des airs,
Ces prés riants que l'aquilon moissonne,
Plaisent aux coeurs. Vers la terre courbés
Nous imitons, ou flétris ou tombés,
L'herbe en hiver et la feuille en automne.François-René de CHATEAUBRIAND (1768-1848)
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