• Carte double Asiatique au bord de l'eau

    Taille (cm) : 10 x 15

    Livrée avec une enveloppe

    Asiatique au bord de l'eau

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    L'amitié réduit de moitié les peines

    En grand secret au fond de soi,
    Il est des pleurs qu'on ne dit pas...
    Il est des chagrins personnels
    Qui resteront plaies éternelles...
    Il est des peines aux ailes d'anges
    Peignant nos rêves d'ombres étranges ...
    Comment pourrait-on oublier
    Ces peines en tristes chapelets.

    On ne peut arracher les chaînes
    Qui nous entravent et nous entraînent,
    Les larmes sont présentes aussi
    Dans les méandres de la vie.

    Peines de coeur, me direz-vous :
    C'est pas facile, non...Pas du tout !
    Peines d'enfants trop mal aimés,
    Alors, vraiment, c'est le bouquet !
    De toutes ces peines en balade,
    Faudrait faire une marmelade,
    Faudrait faire un si grand brasier
    Pour qu'elles s'en aillent en fumée.

    On ne peut arracher les chaînes
    Qui nous entravent et nous entraînent,
    Les larmes sont présentes aussi
    Dans les méandres de la vie.

    Tout au long de ce souffle immense,
    Il est des haines et des violences
    Il est des départs, des absences...
    C'est désolant quant on y pense.
    Toutes ces peines qu'on n'oublie pas,
    On les camoufle au fond de soi
    Et on repart à ses affaires,
    Suffit de sourire, de se taire.
    .
    Il est des choses qu'on ne dit pas...
    Que l'on cache au trèfond de soi,
    Il est des chagrins personnels
    Qui resteront plaies éternelles;
    Il est des peines en blancs linceuls,
    Des crève-coeur et des écueils...
    Tous ces orages frémissants,
    Autant en emporte le vent !

    On ne peut arracher les chaînes
    Qui nous entravent et nous entraînent,
    Les larmes aussi sont de partie
    Dans les méandres de la vie.

    Ces tristes clowns si mal aimés,
    Ceux par la vie trop malmenés,
    Et la horde des oubliés
    Aux marges de la société...
    Avec ces peines en balade
    Laissant les coeurs en marmelade,
    Faudrait faire un si grand brasier
    Pour qu'elles s'en aillent en fumée.

    On ne peut arracher les chaînes
    Qui nous entravent et nous entraînent,
    Les larmes aussi sont de partie
    Dans les méandres de la vie.

    Tout au long de ce souffle immense,
    Il est des haines et des violences;
    Il est des départs, des absences
    C'est désolant quand on y pense.
    Ces peines que l'on ne dit pas,
    On les camoufle au fond de soi
    Seul un ami pourrait entendre,
    Sans vouloir chercher à comprendre...

    Car il est bien sûr d'autres liens,
    Des liens sacrés qu'on aime bien :
    Les noeuds secrets d'une amitié,
    Toute d'estime et de bienfaits...
    Alors on range ses galères,
    Suffit de sourire, d'avoir l'air...

    Marie-Josée HUBERT

     

     

     


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