-
Carte double Clématites
Taille (cm) : 10 x 15
Livrée avec une enveloppe
Cliquez sur les images pour les afficher en grand
Songe
La fontaine
Je ne veux qu'une seule leçon, c'est la tienne,
fontaine, qui en toi-même retombes, -
celle des eaux risquées auxquelles incombe
ce céleste retour vers la vie terrienne.
Autant que ton multiple murmure
rien ne saurait me servir d'exemple ;
toi, ô colonne légère du temple
qui se détruit par sa propre nature.
Dans ta chute, combien se module
chaque jet d'eau qui termine sa danse.
Que je me sens l'élève, l'émule
de ton innombrable nuance !
Mais ce qui plus que ton chant vers toi me décide
c'est cet instant d'un silence en délire
lorsqu'à la nuit, à travers ton élan liquide
passe ton propre retour qu'un souffle retire.Rainer Maria RILKE (1875-1926)
11 commentaires -
Carte double Fleurs sur le sable
Taille (cm) : 10 x 15
Livrée avec une enveloppe
Cliquez sur les images pour les afficher en grand
Rêverie
La fée des jours heureux
Le ciel étend ses voiles en camaïeu d'azur,
Dans le pré le bonheur s'installe sans façon,
Papillons, coccinelles caressent le gazon
Et le jardin se pare de sa chaude parure.
La fée en ce beau jour, a déployé ses ailes,
Jouant à cache-cache avec les églantines,
Longeant la source claire, descendant la colline...
Tout comme le grillon, elle chante ces merveilles.
La belle a rencontré des amis en chemin :
Farfadets et lutins qui grignotent les baies,
Petits elfes rieurs de nos châtaigneraies...
Tous ensemble ont dansé en se tenant la main.
Voici qu'un écureuil la salue au passage,
Un petit hérisson sort de sa léthargie,
Tout est douce harmonie teintée de poésie
Tandis que les pervenches défroissent leurs corsages.
La fée est si légère sous le soleil ravi,
Elle parcourt les allées, s'emplissant de lumière,
En effaçant l'hiver, son froid et ses misères...
Saluant sous les branches les oiseaux dans leurs nids.
Si généreuse à tous, elle donne sans rien prendre,
Son cœur est puits sans fond de générosité
Le miracle est en elle, sans manière, spontané...
Effaçant les regrets, en balayant les cendres.
Je veux oh ! douce fée, connaitre tes secrets
Avec tous tes amis me joindre à ton festin,
Tu es l'amie fidèle, celle que l'on aime bien,
Au jardin des beaux jours, tu es la préférée.Marie Josée HUBERT
7 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires