• Carte double de bonne année

    Taille : 10 x 15

    Livrée avec une enveloppe

    Carte de bonne année

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    La poésie qui nous fait voyager

    Les champs enfarinés de neige éparpillée

    Les champs enfarinés de neige éparpillée
    Sont tapissés de blanc, et les arbres couverts
    De gros monceaux neigeux tremblent presque à l'envers,
    Borée galope en l'air comme à bride avalée.

    On marche maintenant sur la Seine gelée,
    Et sans crainte de rien on la passe au travers,
    Le vent rabat les huis d'un branlement divers,
    Au centre de Pluton la chaleur s'est coulée.

    Tout est pour le présent hérissé de glaçons,
    On n'oserait sortir maintenant des maisons,
    Tant ce janvier-ci fait craindre sa froidure,

    Si n'éteint-elle point mon brasier amoureux,
    Ni mon feu ne fond point son glaçon froidureux,
    Ainsi pour vous, Madame, et chaud et froid j'endure.

    Jean Godard  (1564-1630)


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  • Peinture sur papier aquarelle avec fleurs et feuilles séchées

    Taille : 13,5 x 19, 5

    Livrée sans cadre

    Aquarelle : Poupée kokeshi rouge avec feuilles et fleurs séchées
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    L'or des feuilles d'automne  :

    Roses d'automne

    Aux branches que l'air rouille et que le gel mordore,
    Comme par un prodige inouï du soleil,
    Avec plus de langueur et plus de charme encore,
    Les roses du parterre ouvrent leur coeur vermeil.

    Dans sa corbeille d'or, août cueillit les dernières :
    Les pétales de pourpre ont jonché le gazon.
    Mais voici que, soudain, les touffes printanières
    Embaument les matins de l'arrière-saison.

    Les bosquets sont ravis, le ciel même s'étonne
    De voir, sur le rosier qui ne veut pas mourir,
    Malgré le vent, la pluie et le givre d'automne,
    Les boutons, tout gonflés d'un sang rouge, fleurir.

    En ces fleurs que le soir mélancolique étale,
    C'est l'âme des printemps fanés qui, pour un jour,
    Remonte, et de corolle en corolle s'exhale,
    Comme soupirs de rêve et sourires d'amour.

    Tardives floraisons du jardin qui décline,
    Vous avez la douceur exquise et le parfum
    Des anciens souvenirs, si doux, malgré l'épine
    De l'illusion morte et du bonheur défunt.

    Nérée BEAUCHEMIN (1850-1931)


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