• Peinture sur papier aquarelle avec fleurs séchées

    Taille : 13,5 x 19, 5

    Livrée sans cadre

    Aquarelle  : Poupée kokeshi bleue
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    Ces mots magiques nous font évader du quotidien :

    La forêt

    Forêt silencieuse, aimable solitude,
    Que j'aime à parcourir votre ombrage ignoré !
    Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,
    J'éprouve un sentiment libre d'inquiétude !
    Prestiges de mon cœur ! je crois voir s'exhaler
    Des arbres, des gazons une douce tristesse :
    Cette onde que j'entends murmure avec mollesse,
    Et dans le fond des bois semble encor m'appeler.
    Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière
    Ici, loin des humains !... Au bruit de ces ruisseaux,
    Sur un tapis de fleurs, sur l'herbe printanière,
    Qu'ignoré je sommeille à l'ombre des ormeaux !
    Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles ;
    Ces genêts, ornements d'un sauvage réduit,
    Ce chèvrefeuille atteint d'un vent léger qui fuit,
    Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.
    Forêts, dans vos abris gardez mes vœux offerts !
    A quel amant jamais serez-vous aussi chères ?
    D'autres vous rediront des amours étrangères ;
    Moi de vos charmes seuls j'entretiens les déserts.

    François-René de CHATEAUBRIAND   (1768-1848)


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  • Voici un dessert de saison bien parfumé

    - Prendre cinq poires comice

    - 1 litre d'eau

    - 250 g de sucre

    - 4 pincées de clous de girofle en poudre ( je prends 4 clous de girofle que je mets dans un mortier pour en faire de la poudre )

    - 5 étoiles de badiane

    - une petite cuillère de cannelle

     

    Vous ajoutez tous vos ingrédients dans l'eau.

    Vous coupez les poires en deux, vous les épluchez et les évidez.

    Rajouter les poires.

    Porter à ébullition et la maintenir pendant 20 minutes.

     

    Je vous garantis un sirop à boire car bien parfumé

     

     


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  • Carte double réalisée à partir d'une de mes aquarelles

    Taille : 10 x 15

    Livrée avec une enveloppe

    Carte postale n°120 : Pensées

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    Des mots pour s'évader

    Ma chaumière

    Ma chaumière aurait, l'été, la feuillée des bois pour
    parasol, et l'automne, pour jardin, au bord de la fenêtre,
    quelque mousse qui enchâsse les perles de la pluie, et
    quelque giroflée qui fleure l'amande.

    Mais l'hiver, - quel plaisir, quand le matin aurait secoué
    ses bouquets de givre sur mes vitres gelées, d'apercevoir
    bien loin, à la lisière de la forêt, un voyageur qui va
    toujours s'amoindrissant, lui et sa monture, dans la neige
    et la brume !

    Quel plaisir, le soir, de feuilleter, sous le manteau de
    la cheminée flambante et parfumée d'une bourrée de genièvre,
     les preux et les moines des chroniques, si merveil-
    leusement portraits qu'ils semblent, les uns jouter, les
    autres prier encore !

    Et quel plaisir, la nuit, à l'heure douteuse et pâle, qui
    précède le point du jour, d'entendre mon coq s'égosiller
    dans le gelinier et le coq d'une ferme lui répondre faible-
    ment, sentinelle juchée aux avant-postes du village endormi.,

    Ah ! si le roi nous lisait dans son Louvre, - ô ma muse
    inabritée contre les orages de la vie ! - le seigneur
    suzerain de tant de fiefs qu'il ignore le nombre de ses
    châteaux ne nous marchanderait pas une chaumine !

    De la maison, abri douillé,
    Où dans tes bras je veux rêver.

    Aloysius Bertrand (1807-1841)


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  • Foulard en soie pongé N° 81 taille 45 x 140

    Jaune, bleu, rose, mauve

    avec un effet un peu froissé naturellement

    Foulard en soie, jaune, bleu, mauve, rose

     Foulard en soie, jaune, bleu, mauve, rose
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    Si vous voulez un foulard avec vos propres couleurs, contactez-moi (2 ou 3 couleurs seulement)

    Il faut rêver par ces temps gris   :

    Octobre

    Les petits savoyards sont de retour, et déjà leur cri
    interroge l'écho sonore du quartier ; comme les hirondelles
    suivent le printemps, ils précèdent l'hiver.

    Octobre, le courrier de l'hiver, heurte à la porte de
    nos demeures. Une pluie intermittente inonde la vitre
    offusquée, et le vent jonche des feuilles mortes du
    platane le perron solitaire.

    Voici venir les veillées de famille, si délicieuses
    quand tout au dehors est neige, verglas et brouillard,
    et que les jacinthes fleurissent sur la cheminée, à la
    tiède atmosphère du salon.

    Voici venir la Saint-Martin et ses brandons, Noël et
    ses bougies, le jour de l'an et ses joujoux, les Rois
    et leur fève, le carnaval et sa marotte.

    Et Pâques, enfin, Pâques aux hymnes matinales et
    joyeuses, Pâques dont les jeunes filles reçoivent la
    blanche hostie et les oeufs rouges !

    Alors un peu de cendre aura effacé de nos fronts l'ennui
    de six mois d'hiver, et les petits savoyards salueront
    du haut de la colline le hameau natal.

    Aloysisus BERTRAND (1807-1841)


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